La descente *libre*

«-On y va?»
Je regardais la jument droit dans les yeux. Elle était hésitante, et tentait de cacher sa douleur à la jambe. Pourquoi y aller avec elle? Je serais là-bas plus vite tout seul, vu que Midnight pouvait à peine marcher!
D'un autre côté... j'aurais ça sur la conscience si elle meurt de sa blessure...
Après une réflexion de quelques secondes je lui annonçais:
-Ok allons-y....
Sur ce je partis au galop vers la colline, où elle a vu un lac. Je la plantais là... de toute manière elle n'irait pas bien loin! Arrivé sur la colline, je scrutais les vastes étandues sombres...
Oui... à un endroit, la lune se réfléchissait sur le sol,e t ondulait.
Le lac.
Contrairement -et heureusement!- à l'estimation de Midnight, il était plus proche qu'on ne le pensait. Je regardais attentivement les horizons. En descendant par-là, en contournant cette colline, et passant derrière les ronces... oui. Je mémorisais rapidement l'itinéraire. Puis je repartis au galop, en faisant demi-tour. Malgré mes blessures, je ne perdais aps trop de sang. Heureuseent.
A mis chemin, je failli foncer dans Midngiht, dans la robe blanche était emplie de tache rouge foncées. Je regardais ma propre robe, et regardais d'un oeil sombre les griffures que j'avais à l'encloure, et la morsure sur ma croupe. Le sang s'était mis à couler lentement de ems entailles.
-Allons-y, j'ai trouvé l'itinéraire, lui annonçais-je, avant de la guider cvers le lac, d'un pas sûr et lent.

"-Ok allons-y" me répondit il en me fixant droit dans les yeux; je le regardais à mon tour, puis il partit au galop sur le haut de la colline, me laissant là, seule. La lueur de la lune se reflétait sur son pelage, lui donnant une impréssion de spectre, mais on voyais bien à ses blessures infligées par le puma qu'il était vivant, mortel. Il redescendit aussi vite qu'il était monté, et m'annonça que le lac n'était pas très loin; il commençait à marcher, d'un pas lent et sur, se qui me réconforta quelque peu, je n'étais plus seule, bien qu'il ne parle qu'en cas de besoin, sa présence me rassurait. Je me détendis au fur et à mesure que l'on avançais; tout était calme, le seul bruit que je percevais était celui de nos sabots sur le tapis de feuilles mortes... J'était fatiguée, le fait que j'avais perdu beaucoup de sang y était pour beaucoup, j'avançais à présent avec difficulté, menaçant de m'écrouler à tout instant, mais sans ralentir l'allure, qu'allait Minuit penser de moi ? Que j'étais faible au point de dépendre de quelqu'un ?

Nous approchions du lac. Mais à chaque pas, mes blessures crachaient un peu plus de sang. Je n'aurais aps du bouger autant, je n'ai fait que accentuer mes plaies. Je grinçais des dents. Si seulement je ne m'étais pas ennuyé à raccompagner cette jument!
Je jettais un coup d'oeil sur elle, pour voir où elle en était.
Elle traînait sa jambe blessé, et peinait à garder l'allure. Je la voyais au bord de la défaillance. Sentant mon regard sur elle, elle leva la tête, et prit tout de suite une posture digne. Tête relevée, une lueur de défit dans le regard. Mais elle peinait à cacher sa douleur. Même moi je la voyais. Vaille que vaille, elle me suivait, évitant les pierres, se retrappant tant bien que mal lorsqu'elle trébuchait sur une affractuosé du terrain. Je levais haut la tête. La lac était tout proche.

Je laissais Midnight me rattraper et lui donnait une tappe sur l'encolure.
-Allez on arrive. On va pouvoir désinfecter nos plaies

Après les quelques mots réconfortants de l'étalon, je le regardais; ses blessures n'étaient pas belles à voir, le sang coulait des entailles laissées par le puma sur sa robe argenté. Le lac était à présent à porté de vue, quand je le vis, j'eus envie de galoper pour le rejoindre, sauter dedans, mais en éssayant d'avancer plus vite, ma blessure me rappela la raison pour laquelle je me trouvais ici, non pour mon plaisir, mais parce que ça m'était vital. Minuit avait, lui aussi, vu le lac, mais restait calme, et marchait d'un pas régulier, mais je voyais bien qu'il était soulagé de voir qu'on était arrivé. La berge de l'étendue d'eau était faite de galets noirs, dans lesquels les rayons de la lune se reflétaient.
Je m'engoufrais alors dans l'eau fraiche du lac, oubliant ma blessure, la présence de l'étalon; j'oubliais tout. Le contact de l'eau sur mon corps me donnait l'impréssion de flotter, mais je du revenir à la réalité, car je n'avait pas la force d'aller plus loin, ma blessure était rincée, et, à regrets, je retournait vers la berge.

Je m'imergeai dans le lac, apréciant avec bonheur la douce caresse de l'eau froide sur ma robe. Bientôt, je fus lavé des saletés accumulées sur mes blessaures.
Midnight était déjà sortie du lac.
Je restais encore quelques instant, apréciant ce bonheur.
Pus ej ressortis de l'eau, et une fois sur la terre fermer, m'ébrouait. Ma blessure à la croupe me fit grincer des dents.
Mais ce n'était rien par rapport à la blessure de la jument.
Délestée de sang séché et coulant, de feuilles, et saletées, l'on pouvait voir les épaisses entailles en demi lune, que le puma avait créé.
Elles étaient énormes. Midnight ne pourrait pas survivre à des prédateurs si elle était attaquée à présent...

A présent, me blessure à mon antérieur était propre, mais, maintenant on voyais à quel point elle était profonde; il me faudrais certainement pas mal de temps pour me rétablir. Comme j'étais à bout de force, mes jambe ne purent me soutenir plus longtemps; je m'allongeais donc par terre, faisant gémir les galets qui s'entrechoquaient sous mon poids. Minuit était sortit de l'eau, et me regarda, enfin, surtout ma blessure, les siennes étaient bien moins profondes que la mienne. Si un prédateur cherchait une proie facile, j'étais la proie qu'il fallait, je ne pouvais pas me défendre. L'étalon au pelage d'argent allait sans doute partir, quels intérets pourrait il avoir en restant avec moi ?

[désolée du retard...]
Une fois avoir terminé mon examen, je réfléchis.
Qu'allais-je faire?
«Abandonner cette incapable à son sort» me murmurait uen voix dans ma tête. C'était sûrement la solution la plus sage. Je ne voulais plus jamais m'attacher à quelqu'un, ou à un lieu. Je veux être libre, le reste de ma vie. Libre! Pas jouer les nounous pour une jument!
Et si je ramollissait, les étalons Alpha allaient s'en prendre à moi. J'avais mis du temps à établir ma réputation de solitaire, ma réputation d'ombrageux. Ma réputation d'une légende, plus qu'un vrai cheval. Si on apprenait à me connaître, je pouvais dire adieu à ça.
D'un autre côté...
D'un autre côté, la laisser là, à mourir dans un future proche, surtout après l'avoir aidée, me paraissait barbare.
Midnight e regardait, se doutant bien de mon dilemne.

Bon.
Je renaclais, lui montrai la croupe, et m'éloignait de quelques pas. Là, je trouvai un endroit abrité sou un saule pleureur, je bloquais mes membres, et fermai les yeux, tout en laissant mes sens en éveil...

J'aviserai demain.

[pas de souci^^]
Je regardai l'étalon hésiter, puis il marcha jusqu'a un saule pleureur à quelques foulées de galop d'ou j'étais. Il s'y installa pour la nuit, puis ferma les yeux; avait il décider de rester ici ? Ou planifiait il de partir le lendemain ? Comment pourais-je savoir ? Finalement, la fatigue m'emporta, laissant toutes les questions de côté, pour l'instant.
L'aube pointait lorsque je m'éveilla; tout était calme, l'étalon était toujours là, sous l'arbre. Mon antérieur me faisait un peu moins souffrir, alors je décidai de me lever, d'abord juste pour aller boire, puis, intrigué par le doux parfum d'herbe, je me dirigeai vers le bors du bois, en faisant le moins de bruit possible.

En ouvrant les yeux, je mit quelques instants à me rapeller où j'étais. Puis les souvenirs me revienrent d'un coup, comme une vague qui déferle. Je secouais la crinière, comme si, apr ce geste, je parviendrais à chasser ces images de ma tête.
Ignorant superbement Midnight, j'entrepris d'examiner mes blessures. Les trois fentes sur ma croupes avaient déjà commencées à cicatriser. Même si elles étaient douloureuses, ça allait encore. La blessure n'avait pas eu le temps de s'infecter, malgré les griffes sales du puma. Je souflais de soulagement.
Mais je fis vite déçu par la morsure qui ornait désormais mon poitrail. La demi-lune de points, profondément enfoncé, avait certes cessé de couler, mais elle suintait l'infection.
Je fis quelques pas, et soufflais rageusement lorsque une maudite douleur s'éleva de mon encolure.
Maudit puma!
Il avait enfoncé trop profondément ses crocs, et à présent, la blessure n'avait pû guérir, et s'était même infectée.

Maintenant deux voies s'offraient à moi.
La première, était de laisser cette incapable se débrouiller pour survivre. Après tout, je ne lui avait rien demandé, et elle non plus.
Ainsi je pourrais voyager plus vite, pour trouver quelqu'un capable de m'indiquer quelles herbes médicinales je devais utiliser pour guérir.
La seconde, était de voyager avec la jument, qui était à un tout aussi mauvais point que moi, voire bien pire. Avec cette option, si quelque chose nous attaquait, j'aurais plus de chance de m'en sortir à deux, que seul.
Seulement, me cirer la compagnie de cette inconpétente pendant je ne sais combien de temps, m'enchantait guère.
Mais si je voyageais seul, j'aurais plus de risque d'être attaqué...
Et si je voyage avec, elle connaît peut-être quelqu'un capable de nous aider.
Je soupirais. Je ne savais que faire.

Je regarais donc pour la première fois, où ce trouvait Midnight.
Elle avancait à pas furtif vers la forêt.
«Quelle idiote! Elle veut encore se faire dévorer?»
J'avançais donc au trot jusque vers elle, ignorant mon encolure.

Alors que j'avançai vers la foret, j'entendis l'étalon se lever, et trotter vers moi; qu'est ce qu'il pouvait bien me vouloir ? Quand je vis son air méprisant, je compris qu'il n'apréciait aucunement l'idée que je retourne dans la foret, mais je n'en tins pas compte, et continuais de marcher, tout aussi calmement.
" Si ça ne te plait pas, que j'aille trouver quelque chose à manger, tu peux aussi éssayer de manger des cailloux, mais ne m'en veux pas de ne pas éssayer lui lançai-je par dessus mon épaule, froidement. Mais après quelques pas, je me rendis compte qu'il ne m'avait pas encore dit quand il allait partir...
Je me stoppais, puis fis demi-tour de sorte a-ce que je sois face à l'étalon. Il me sembla alors beaucoup moins impréssionnant que lorsque je l'avais vu pour la premiere fois; des grifures figuraient sur sa croupe, et son poitrail portait la marque d'une puissante machoire de puma. Elle devait s'être inféctée depuis le soir. Il n'y avait pas de doute, il n'était manifestement pas en position de défendre qui que ce soit, à part peut etre lui meme, mais avec un miracle seulement...

«Si ça ne te plait pas, que j'aille trouver quelque chose à manger, tu peux aussi éssayer de manger des cailloux, mais ne m'en veux pas de ne pas éssayer »
Son ton me déplut énormément. Je tappais légèrement el sol avec mon sabot, à la mesure de mes moyens. Elle se retourna, et me jaugea du regard. Enervé, je répliquais;
«Tu ne trouvera pas beaucoup d'herbe, avant de t'être assez enfoncée dans la forêt. Avant il n' a que de la terre, et des cailloux. Et je te signale, que si tu te fais attaquer, ne compte pas sur moi pour te défendre, j'ai assez donné.»
Sur ce je secouais la tête, et me retournai, pour aller près des rives du lac. Là, dans a vase, je me mis à gratter légèrement, jusqu'à déterrer une bonne dizaine d'algues, qui se sont dévelopées sous la vase qui bordait le lac.
J'en avait déjà mangée, aussi je connaissait leur goût. Mais je ne pus retenir une grimace de dégoût devant leur goût aciâtre. Malheureusement, je savais aussi quil était préférable de manger ces algues, en quantité, que d'allez batiffoler de nouveau dans la forêt.

Affichant un air fier envers Midnight, la bouche pleine, je me mis à mâcher devant elle.

Devant ça réplique cinglante, je plaquais mes oreilles en arriere et lui répondis :
"Sans vouloir te vexer, tu n'es pas vraiment apte à défendre qui que ce soit, du moins, pas plus que moi" Mais je n'étais vraiment sur qu'il m'ai entendu puisque je le vis s'éloigner, débusquer quelques algues qui me paraissaient inmangeables; hors de question de je mange ça ! Mais, je me rendis vite compte qu'il avait raison, rien ne poussait plus ici... Cependant, les algues semblaient etre notre seule chance pour un repas; mais moi, j'éssayerais plutot les algues marines, non aux abords du lac, mais un peu plus loin, sous l'eau. Je fis alors demi-tour et clopinai dans un trot irrégulier; poser mon antérieur bléssé au sol m'était impossible. Du coin de l'oeil, je voyais Minuit, qui me regardais dans air fier, machant ses algues. J'avais à présent mes membres dans l'eau jusqu'aux genoux, puis, avec un bon coup de sabot bien placé, une touffe d'algues remonta à la surface; verte, assez longue, juste celle que j'éspérai toruver ici ! Je la pris entre mes dents pour la ramener au bord, et je secouais mon encolure mon chasser l'humidité qui c'était instalé durant ma partie de peche dans mon pelage. Je ne pris pas la peine de regarder l'étalon, qui devait sans doute etre étonné de ma maniere à pécher les algues. Au moins, les miennes seraient fraiche, et avec un gout beaucoup moins fort que les siennes, j'en mangeais souvent avec ma mere, avant que nos chemins se séparent. Je fini mes algues, puis, me tournais vers Minuit :
"Que vas tu faire, à présent ?" lui lançai-je, d'une voix pleine de curiosité.

Midnight se mit à manger les algues mouillées... tant mieux pour elle. Je n'allais tout de même pas lui apporter satisfaction, en l'imitant.
Puis elle me demanda:
"Que vas-tu faire, à présent?"
Je tournai la tête vers elle. Elle essayait de cacher sa curiosité.
«Pas rester en tout cas» commençais-je. Puis je lui exposais mon projet. A elle de voir si elle voulait venir ou non:
«Je vais chercher quelqu'un qui pourrait m'indiquer quelles plantes utiliser pour que ces plaies cicatrisent plus vite»
Sur ce, je partis au pas, sans un regard vers elle, en direction d'immenses plaines.

«Je vais chercher quelqu'un qui pourrait m'indiquer quelles plantes utiliser pour que ces plaies cicatrisent plus vite»
dis-t-il, avant de s'éloigner dans la direction de grandes plaines. Ne pas le suivre serait une érreur grossière; d'autant plus qu'il n'était pas apparement contre l'idée que je l'accompagne, ce qui me parut etre une très bonne oportunité.
Comme Minuit était déja à quelques foulées de galop d'ou je me trouvais, je pris un petit trot, irrégulier à cause de mon antérieur; au moins je pouvait aller suffisament vite pour suivre l'allure de l'étalon. Arrivé à son auteur, je me tut; en le suivant, il savait que je venais avec lui, et puis, de toute façon, il y avait de très minces chances poour qu'il me réponde. Heureuseument, le ciel était dégagé, avec quelques petits nuages blanc par ci par là, flottants au dessus des immenses plaines qui soffraient à nous.

[re-dsl pour le retard. J'avais pas vu que t'avais répondu XD]

Je jetais un oeil à Midnight, qui me rattappait. J'étais assez fier de ma solution: je n'avais pas eu a trancher moi-même. Et grâce à cela, j'avais plus de chances de réussir, sans avoir l'air d'être dépendant d'un quelquconque cheval.
Par où aller.... je n'en avait aucune idée. D'immenses plaines s'étendaient devant nous. Ici et là, paisaient des troupeaux de chevaux. Cependants ils étaient assez loins pour qu'on les contourne. Je n'avais aucune intention de m'arrêter blablatter avec des piplettes, ou distrbuer des avertissements à un vieil étalon arrogant.
Mais... qui interrogerais-je donc?

Je réfléchit un instant. Triant mes souvenirs qui me restaient de ma mère. Elle avait réponse à tout, elle. Je naviguait donc dans ems souvenirs. Elle m'avait forcémment parlé, d'un guérisseur. Elle était tellement prévoyante, Brise.

«je regardais avec horreur la griffure sur mon antérieur gauche. Avec les copains, on avait embêté un renard, qui a distribué quelques griffures, avant de s'enfuir en feulant lorsque Crépuscule, le chef de notre troupeau est arrivé.
-Ne t'inquiète pas, me murmura Brise, ma mère.
-Mais... je vais mourir? m'exclamais-je, horrifié.
-Bien sûr que non! Attends là, je reviens.
J'attendis un isntant, et ma mère revint, portant des herbes dans sa gueule.
-Parfaites pour soigner les blessures, et les faire cicatriser plus vite!!»
Je retombais dans le présent, horrifié.

Impossible de me rappeler des plantes!!

(c'est pas grave =)
Quand je rejoignis l'étalon, je vis à son air qu'il cherchait quelque chose dans ses souvenirs, mais il ne devait certainement pas l'avoir trouvé. Il y avait tellement de chevaux à qui demander conseille ! Plusieurs troupeaux étaient éparpillés dans la plaine la plus proche, des poulains se chamaillaient non loin de la; une des juments du troupeau les surveillait, au côté d'une autre jument bien plus agée; avec sa couleur crème, elle me faisait étrangement penser à quelqu'un que j'avais connu lorsque je vivait avec ma mère... Mais j'étais trop loin pour être sur que c'était bien ma vieille tante. Signalant à Minuit d'un battement de queue que j'allais vite revenir, je m'aprochais du groupe de poulains et de ma "tante". Avec un peu de chance, elle pourrait peut etre m'indiquer quelqu'un qui connaitrait bien les plantes...