Galopant fièrement, crinière au vent, dans ce champ coloré, je respirais à plein poumons le parfum entêtant des fleurs variées.
Jascinte, lavande, pétunia, margueritte, roses, bouton-d'or, et pissenlits étaient les seules fleurs dont je connaissait le nom.
Les hautes herbes, m'arrivant au genou, me chatouillait les membres. J'adorait galoper comme ça, dans le champs. Certains maniaques prenaient soin de ne pas écrabouiller les fleures. A ce train là, les chevaux éviteront bientôt de piétiner la paûûûvre herbe. Le ciel était bleu, limpide. Les environnements déserts.
Soudain, mon regard rippa sur quelque chose.
Là... un cheval se tenait dans le champ, un cheval blanc, joliment tacheté de beige. Il venait de dépasser un rocher. Les yeux rêveur, il prenait soin de ne pas écraser les fleurs. Humant l'air, je me rendis compte que c'était une jument. De mieux en mieux.
Je la rattrapai bientôt, galoppant avec ardeur. A sa hauteur, je lui décrochait une ruade, sans pour autant la toucher. Puis je continuai, sans un regard derrière moi.
Soudain, je me stoppai, cambrant mon corps. Des sons étrange venaient de retentir. Juste derrière les hauts buissons touffus.
Des sons que je n'espérais plus jamais entendre de toute ma vie.
Des sons de malheur
Des sons de poisse
Les pire son que je puisse entendre.
Des sons que je n'ai plus entendu depuis des années. Depuis que j'ai disparu de la circulation pendant un temps, revenant métamorphosé.
Des sons d'humains...